Nouveaux carburants
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La petite histoire Up Page Rouler à l'huile de friture ![]() La société Rothsay-Laurenco, située à Sainte-Catherine sur la Rive-Sud de Montréal, qui le fabrique est spécialisée dans le recyclage des résidus agroalimentaires. Il utilise des résidus d'abattoir ainsi que des huiles non comestibles, plutôt que des huiles vierges de soya ou de canola. L'huile à friture et les autres gras recyclés pourraient très bien faire avancer un véhicule à moteur diesel sans être transformés. D'ailleurs, en 1895, Rudolf Diesel alimentait son moteur en produits dérivés de l'huile d'arachide. «Le seul problème, c'est que les injecteurs perfectionnés des moteurs d'aujourd'hui finiraient par s'encrasser en raison de la glycérine présente dans ces gras», explique Claude Bourgault, directeur de Rothsay. Pile à combustible ![]() Le constructeur allemand Daimer-Chrysler annonça en 2002 la sortie de son bus "zéro pollution", en dévellopement depuis 1997. Des prototypes sont actuellement testés dans plusieurs villes allemandes. Ce bus, qui sera produit en série sous la marque Mercedes, puise son énergie dans une pile à combustible qui fonstionne aved de l'hydrogène (stocké dans des bouteilles sur le toit) et ne rejette que de la vapeur d'eau. Avec une autonomie de 250km, il suffit à assurer une journéede service. |
Comprendre simplement Up Page Production de biodiesel en région cantabrique General de Biocarburants S.A. (Gebiosa) entamera dans les prochaines semaines la construction d'une usine de production de biodiesel à Pontejos en région cantabrique. L'installation sera une des plus grandes d'Europe, avec une capacité de production de 150.000 tonnes par an, et elle sera opérationnelle à partir de l'été 2005. Le biodiesel est un combustible renouvelable et moins polluant (biodégradable à 98% en 21 jours), qui est obtenu à partir d'huiles végétales et de fritures et qui est utilise comme substitut ou complément au gasoil conventionnel. Le nouveau combustible produit, composé à 20% d'huiles recyclées, 60% d'huiles et 20% de méthanol et d'autres substances, sera commercialisé au même prix que le gasoil conventionnel et sans aucune modification nécessaire des moteurs. SIMSA (Société Ibérique de Mouture S.A.), qui sera la source principale d'approvisionnement en huile végétale de cette nouvelle usine, cède les terrains pour Gebiosa. Ainsi, les deux usines situées l'une à côté de l'autre feront transiter la matière première pour le biodiesel au travers d'une tuyauterie adaptée. En ce qui concerne les huiles recyclées, le responsable de Gebiosa, Agustin Escagedo, a indique que le ramassage sera effectue au moyen de containers dans un systeme "encore à définir" et pour lequel l'appui du gouvernement régional est fondamental. Biodiesel Le séminaire franco-brésilien sur le biodiesel, organisé conjointement par l'ASPEF (Association Pauliste des Anciens élèves d'Ecoles Françaises) et UBIFRANCE, a fourni des informations techniques complètes sur le programme GEIE Euro-Biodiesel, crée par la Commission Européenne dans le but de promouvoir les biocombustibles en Europe. Les intervenants brésiliens ont présenté les principaux aspects du Programme Biodiesel : la production de combustibles et ses applications. Ce séminaire a été l'occasion de réunir des spécialistes qui ont débattu sur les aspects techniques et scientifiques du biodiesel, ainsi que sur les particularités de la France et du Brésil dans le développement et la production de celui-ci. La participation française a inclus l'ingénieur Georges Vermeersh, coordinateur en France des travaux du GEIE Euro-Biodiesel. Gilles Vaitilingom et Patrick Rousset, chercheurs au CIRAD de Montpellier, ont pu présenter le programme de coopération entre le CIRAD et l'IBAMA (Institut Brésilien pour l'environnement) qui a fait l'objet d'une discussion spécifique. Les principaux aspects de la recherche sur les biocombustibles en France ont été exposés. Notons la présentation du groupe Etanóis de l'Institut d'Ingénierie de São Paulo (IE), qui a détaillé les études prospectives dans l'utilisation de l'hydrogène comme nouvelle source d'énergie abondante et renouvelable. Lors de la présentation des biocombustibles comme source d'hydrogène et des possibilités de générer de l'électricité avec de l'hydrogène, le groupe Etanóis a invité l'ASPEF et la communauté française à organiser un évènement commun en 2006. Bio-diesel sur le marché indien La société D1 Mohan Bio Oils Ltd, joint-venture entre la société indienne, MOHAN BREWERIES de Madras, et la société anglaise D1 OIL MILLS, devrait lancer commercialement son diesel bio en janvier 2006. Extrait de la plante Jatropha, le produit est en attente d'autorisation par les gouvernements. Dans le cadre du projet, une usine d'extraction, de 8000 tonnes par an, sera bientôt installée près de Madras pour un coût de 2.7 millions d'euros. Elle sera suivie, en 2007, par une autre unité d'extraction d'une capacité de 100 000 tonnes par an. D1 Mohan et la banque d'état indienne (State Bank of India) ont signé un accord pour financer (23 millions d'euros) les fermiers du Tamil Nadu pour planter 40.000 hectares de Jatropha. Cette plante pousse dans les zones en friches et nécessite peu d'entretien. Après trois an de maturation, 100.000 acres cultivés peuvent produire 300.000 tonnes d'huile. |
Domaines de présence Up Page Huile de soja Un biodiesel qui fait l'objet d'un brevet brésilien, obtenu à partir d'huile de soja et 16 % moins polluant que l'essence, a été testé sur des voitures du groupe Peugeot-Citroen PSA. Le nouveau combustible écologique, obtenu à partir de la transformation chimique de l'huile de soja et constitué de 30% de biodiesel et de 70% de diesel, a ete developpe par des chercheurs du Laboratoire de Développement de Technologies Propres (Ladetel) de l'Université de Sao Paulo. Le coordinateur du projet Biodiesel au Brésil et du Ladetel, Miguel Dabdoub, a rappelé que le Brésil produisait deja du biodiesel à partir de l'alcool de canne à sucre (éthanol) et que ce nouveau combustible à base de soja représentait un nouveau débouché pour le pays.Il a indiqué que cela permettra au Brésil de réduire sa dépendance par rapport aux biocombustibles obtenus à partir du pétrole et créera une nouvelle source de revenus pour les cultivateurs de soja. Le Brésil est actuellement le second producteur mondial de soja. Il a ajouté que le Ladetel développera des recherches similaires avec du biodiesel produit à partir d'autres plantes oléagineuses comme le ricin, le tournesol et l'huile de palme. Diésel avec de l'huile végétale récupérée Biocarb, entreprise de quatre employés située dans la campagne génévoise, produit du carburant diésel à partir d'huiles alimentaires usagées, provenant notamment des friteuses de restaurants. La première phase du processus de fabrication consiste à nettoyer et filtrer les huiles récupérées. Puis la composition du carburant final doit être standardisée, malgré les huiles très différentes utilisées. Biocarb récupere non seulement des huiles usagées brutes dans toute la région génévoise, mais achète aussi des huiles récoltées dans toute la Suisse et filtrées par l'entreprise Ekura. Le biodiésel produit est commercialisé à 1,25 franc suisses (environ 0,80 euro) par litre à la pompe. Pour l'instant, il n'est distribué qu'à des professionnels, pour des machines de chantiers ou des transporteurs routiers. Ce carburant peut s'utiliser pur ou dilué, avec un moteur diésel classique. Il a un pouvoir calorifique légèrement moins fort que le diésel ordinaire (de 2 a 5%), mais génère moins de particules. En un an, Biocarb a fabriqué 1,5 million de litres de biocarburant, et sa capacité peut monter jusqu'a 3 millions de litres par an. Mais la Confédération, qui ne taxe pas le biodiésel, limite la production à 5 millions de litres par an, par crainte de voir chuter ses recettes fiscales. La libéralisation du marché, qui autorisera l'importation de biodiésel et entraînera la suppression des quotas de production en Suisse, est prévue pour 2007, en coordination avec l'Union européenne. En Suisse, on pourrait ainsi recycler de 6 à 10 millions de litres d'huile par an. |
Son interprétation dans l'avenir Up Page Rouler au plastique Que faire des déchets de plastique, polluants et impossibles à recycler ? "De l'essence pour les voitures !", répond Alka Zadgaonkar, chimiste au Raisoni College of Engineering de Nagpur, en Inde. Chimiquement, l'annonce n'a rien de très surprenant, puisque les plastiques et les carburants sont des hydrocarbures. Mais avec une grande différence; quand les chaînes carbonées des carburants (essence, gazole) sont courtes, celles des matières plastiques (vynile, nylon...) sont beaucoup plus longues. Pour les transformer en carburants, il faut dont les casser. Ce qu'Alka Zadgaonkar est appemment la première à avoir réussi ! Le procédé, validé par l'Indian Oil Corporation, consiste à chauffer les déchets à 350°C en les mélangeant avec du charbon et avec un ingrédient à la composition jalousement gardée (peut-être un catalyseur à base de métal: platine ou rhodium). Placé trois heures dans un réacteur, le mélange ressort sous forme de gaz (15 %), de résidus de charbon (5 %) et, surtout, de 80% de carburant liquide dont de 40 % à 60 % d'essence et 25 % de diesel. Révolutionnaire, la découverte est cependant accueillie avec prudence, notamment sur sa rentabilité. L'essence de plastique coûterait seulement 0,13 € le litre (contre 0,235 € pour un litre d'essence "classique" |
Les références Up Page Réseau Pepe BE Allemagne BE Brésil BE Canada BE Danemark BE Espagne BE Inde BE Italie BE Suisse Cybersciences Science & Vie Pourquoi ce site Je crois que, si les êtres humains que nous sommes ne parviennent pas toujours à évoluer comme ils le souhaiteraient _à s'épanouir professionnellement, sentimentalement et sexuellement (ce que j'appelle les "trois pôles d'intérêts", en psychologie)_ c'est parce qu'il y a des barrages qui entravent leur désir d'accéder à un rêve inachevé. Je pars du principe que tout est possible, à condition de s'entourer de gens qui nous poussent à croire en nous. Contribuer au Réseau Pepe Ce site est avant tout une encyclopédie ouverte à l'imagination et au savoir, où chacun(e) d'entre vous peut participer. Si vous avez envie de partager une passion, ou si vous sentez le besoin de vous exprimer sur un point précis, je vous invite à m'adresser un e-mail (adresse électronique accessible sur ma page d'accueil). |
Mais encore … Up Page Embraer, avion propulsé à l'alcool Embraer presente le premier avion propulse a l'alcool et produit en serie Le
premier avion à alcool du monde fabriqué en série, l'Ipanema,
a été livréle 15 mars 2005 à une compagnie agricole
brésilienne, lors d'une cérémonie réalisée
à Botucatu, dans l'intérieur de l'Etat de São Paulo. Cet
avion est également le millième de la série, jusque là
disponible uniquement dans sa version à essence. Pour son fabricant Neiva,
filiale de l'avionneur brésilien Embraer,
"l'alcool combustible est
moins polluant que l'essence: c'est un combustible renouvelable, et il est presque
cinq fois moins cher.
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