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Y-a-t-il eu clonage?
La secte des raéliens se vante de la naissance de deux bébés clonés. Mais elle n'en a pas encore fait la preuve. Elle refuse toujours de procéder à des analyses génétiques qui authentifieraient que les enfants sont bien des clones.

La présidente de Clonaid et membre de la secte des raéliens, Brigitte Boisselier, a annoncé la naissance d'un deuxième bébé cloné, le 3 janvier 2003. Mais comme pour la présumée naissance du premier enfant issu du clonage humain, le 26 décembre dernier, elle n'a pas apporté la moindre preuve pour étayer ses dires. La communauté scientifique reste sceptique.
Chimiste de formation, Brigitte Boisselier a indiqué que le nouveau-né est venu au monde par voies naturelles et qu'il est plus petit que le premier (2,7 kilos). Ses parents seraient un couple de lesbiennes néerlandaises. Clonaid attend trois autres clones d'ici la mi-février.
La secte des raéliens, dont le siège social est au Canada, affirme que des extraterrestres ont créé l'espèce humaine par clonage il y a 25 000 ans. La société de clonage Clonaid, qui revendique les premières naissances de clones humains, a été fondée par les raéliens, en février 1997.
Si ces deux enfants, nés à une semaine d'intervalle, étaient bien des clones, cela signifierait que Clonaid maîtrise cette technique de reproduction asexuée. Brigitte Boisselier a précisé que dix embryons clonés ont été implantés dans des utérus et que cinq des dix femmes ont fait des fausses couches. Les scientifiques qui ont cloné des animaux ont constaté des taux d'échecs nettement plus élevés. L'expérimentation animale montre d'ailleurs que le clonage est une opération délicate, qui comporte de nombreux ratés (risques de malformations foetales et de morts maternelles).
La technique de clonage reproductif utilisée par les raëliens consiste à isoler le noyau d'une cellule prélevée à partir de la peau maternelle et de le transplanter dans un ovocyte, dont on a retiré préalablement le noyau. Si les chercheurs réussissent à développer l'embryon ainsi créé in vitro, ils le placent dans l'utérus maternel. Le nouveau-né est alors le double génétique de sa mère.


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Clonage humain
Des scientifiques britanniques, qui avaient obtenu la première autorisation de clonage humain, ont annoncé avoir réussi à cloner un embryon humain en vue de création de cellules-souches, une première dans le pays. Cette équipe de l’université de Newcastle a déclaré être parvenue à créer un embryon cloné à partir d’une cellule humaine, par la méthode du transfert nucléaire. La Grande-Bretagne, premier pays au monde à avoir autorisé en 2001 le clonage afin de créer des cellules-souches, compte rejoindre la Corée du Sud en pointe dans ce domaine. Selon de nombreux chercheurs, cette technique pourrait permettre de nouveaux traitements pour toute une série de maladies. Pour la première fois au monde, des chercheurs sud-coréens ont réussi à cloner des cellules souches embryonnaires humaines compatibles avec des personnes malades, une étape essentielle dans la recherche sur le clonage thérapeutique. Leurs travaux sont publiés dans la revue "Science".
L’équipe de chercheurs de Newcastle ont obtenu l’autorisation de clonage en août dernier auprès de l’Autorité britannique d’embryologie et de fertilité humaine. Ian Wilmut, le créateur de la brebis Dolly, a décroché cette année le feu vert pour cloner des embryons humains dans le cadre de ses recherches sur la maladie des neurones moteurs. Les scientifiques de Newcastle espèrent pour leur part pouvoir créer des cellules produisant de l’insuline, qui pourraient être greffées chez les diabétiques.
 
Premier clonage de cellules souches génétiquement compatibles avec des patients
Pour la première fois au monde, des chercheurs sud-coréens ont réussi à cloner des cellules souches embryonnaires humaines compatibles avec des personnes malades, une étape essentielle dans la recherche sur le clonage thérapeutique. Leurs travaux sont publiés dans la revue "Science". La réussite de cette équipe, à laquelle on doit déjà le clonage du premier embryon humain, a été cette fois encore saluée par la totalité de la communauté scientifique biomédicale.
 
L’équipe de Séoul a réussi à cloner des cellules souches spécifiques, technique intervenant dans le cadre de la thérapie cellulaire, qui permet d’éviter le rejet par le système immunitaire. La technique est applicable aussi bien chez les hommes que chez les femmes, qu’ils soient âgés de deux ans ou de 56 ans, tous souffrant de traumatisme de la moëlle épinière, de diabète ou encore de maladie génétique du système immunitaire, ont indiqué les chercheurs. "Le clonage thérapeutique a un potentiel énorme, mais nous devons encore ouvrir beaucoup de portes avant de passer aux essais cliniques chez l’homme", a déclaré le responsable de l’équipe scientifique, Hwang Woo-suk, de Université nationale de Séoul. Saluée à l’unanimité, cette première scientifique est importante à plus d’un titre. En clonant des cellules souches à partir de cellules malades, les scientifiques peuvent aussi observer, in vitro, les origines de la maladie -comme celles de la maladie d’Alzheimer- une façon pour eux de trouver d’autres traitements, a expliqué Fred Gage, neuroscientifique de l’Institut Salk de San Diego, en Californie.
 
L’équipe de Séoul a recueilli des oeufs provenant de 18 volontaires auxquels elle a retiré le noyau. Celui-ci a ensuite été remplacée par de l’ADN provenant de cellules cutanées de 11 personnes présentant un traumatisme médullaire, un diabète de type 1 ou un déficit immunitaire congénital. Au total, 31 embryons de stade précoce (des blastocytes), ont pu se développer. A partir de là, 11 lignées cellulaires ont pu être obtenues, provenant chacune d’un des malades de départ. Les scientifiques ont eu du mal à expliquer aux personnes impliquées dans cette étude que réussir à les soigner à partir de ces cellules allait prendre du temps. Ils ne savent en effet pas encore contrôler l’évolution de ces cellules vers telle ou telle forme de tissu (cérébral, musculaire, osseux). Il s’agira pour eux de la prochaine étape de leur recherche.