La profondeur de l'âme
By Marco Valence/France (02/02/2002)
 
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Ce soir, je suis profondément triste et seul. Je me sens vide, effacé, presque disparu. Je suis las de vivre par moment parce que tout me semble sans goût. Il y a longtemps déjà, j'ai vibré avec beaucoup d'intensité; aujourd'hui je n'ai plus d'énergie.
 
Après les sommets de l'amour, j'ai sombré dans des abysses aux allures de labyrinthes et je ne m'en sort plus. je me dilue, je disparais, je fonds et me mélange à une mélancolie sournoise. Aujourd'hui j'ai voulu me disperser pour ne faire qu'un avec toute chose parce que je ne n'ai plus vraiment ma place ici, je la cherche toujours ailleurs et je fini par être nul part.
 
Je me fais penser à un astronaute perdu dans l'espace vide et froid, noir aussi, dérivant dans un espace et un temps tout relatif. J'ai les boules d'être comme ça. Il y a des soirs de cafard où l'on aimerait fermer les yeux pour se reposer, mais j'ai peur de voir que ce n'est pas l'éveil qui me mine mais de continuer ainsi dans une vie qui me cerne les sens et l'â! me.
 
Je ne trouve pas la paix et ne la trouverai pas dans la mort. Parfois je pleure et suis aveugle devant ce qui me pousse aux larmes. Tout est si confus et compliqué. J'ai trouvé mon Dieu comme exil et des fragments de fossile d'amour pour ne pas rompre avec ce qui m'a fait vibré en haut des sommets.
 
Quel tristesse d'en être à écrire tout ça sur le net comme lancer une bouteille à la mer. Je me suis mis en cage, en salle d'attente à cause de mes masques et de mes peurs. ma vie n'a pas de sens et je la consume et la consomme sans but ni essence. C'est une pauvre vie plein d'apparats. Je meurs de l'intérieur avec lenteur et je ne m'arrête plus de mourir, indéfiniment. Je m'épuise, en quelque sorte, me tari, impuissant.