Naufragée
By Liliane V. Sierre/Suisse (04/11/2003)
 
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J'avais dessiné sur ta peau
Toute cette tendresse de trop
Mais je m'y suis écorchée
A trop vouloir aimer
 
Dans le jardin de ma destinée
Cette rose jaune qui avait fleuri, une nuit
A fini par mourir, plus personne pour la regarder
Beauté éphémère rose sans fruits
 
Mais la mort n'a pas sonné mon heure
Elle me veut pas dans son sillage
Alors si je suis en vie, c'est par où, direction bonheur ?
C'est comment qu'on aime quand on est trop sauvage ?
 
Je pose trop de questions ? mais je veux savoir
Si on est en vie pour mieux mourir ?
Ou si il y a un horizon d'espoir
Pour tous ceux qui veulent vivre avant de mourir
 
Seule sur ce navire qui dérive
Je finirais naufragée, rejetée sur la rive
Sauras-tu te faire capitaine
Pour reprendre en main les rennes
 
Donner une direction à cette traversée
De ma peau à ta peau, croire à cette destinée
Transformer nos désirs en infinis plaisirs
Mélanger nos corps, nos vies, écrire
 
Les mots indélébiles, amants jamais assouvis
De cet amour passion, de cette tendresse qui grandit
Pour que la fleur épanouie refleurisse à jamais
Dans nos vies comme un jardin secret
 
Ce secret de ton cœur, de ton corps
Comme la découverte d'un trésor
Qu'on garde au fond de soi, précieux diamant
De pouvoir s'aimer, se garder, d'être amants