A Marie aime

By Philippe L. Paris/France (18/05/2003)   Accueil  Arborescence  Page précédente

A mon premier amour, divine de trente-six ans, A ma tite puce d'amour, tant chéri, tant aimé Je l'ai imaginé sans même la rencontrer Seuls ses mots pour l'aimer, seule son âme qui m'éprend.   Fut cet amour déchu, qui ne dura qu'un temps Il fut saint et sincère; j'en ai acquis sagesse Et ses seins et manières qui m'ont empli d'ivresse, Je l'en ai pas voulu: je sais ce qu'elle ressent.   A ces femmes et ces hommes dont l'amour prédispose A ces anges et leurs songes qui embellissent nos rêves A nos âmes vagabondes qui recherchent le cœur De cette nommée sans nom, qui fera notre bonheur De nos flammes furibondes, jaillissant toutes en chœur Qui se mélangent, nous plongent, comme dans Adam et Eve Entre charme et cette pomme, je ne sais point si j'ose.   Séduction rime trop avec passion qu'émotion La raison: histoire de diapason, je n'en suis point à l'unisson Seul l'amour véritable, histoire de piédestal En quête de mes semblables, en quête de ce saint Graal.